Suppression de l’ANDPC : une décision contestée et ses répercussions
Le ministère de la Santé a acté la suppression prochaine de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), une décision qui suscite de vives inquiétudes au sein de la profession.
Déjà fragilisée par les critiques formulées par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), l’ANDPC voit ses missions éclatées. Les différentes missions de l’ANDPC seront réparties entre la Haute Autorité de santé, France Compétences, et d’autres opérateurs de l’État. Le transfert des missions scientifiques devrait s’effectuer vers la Haute Autorité de santé.
La remise en cause du rôle de l’ANDPC s’est intensifiée en début d’année 2025, notamment à la suite d’un rapport de l’Igas publié en mars. Ce rapport préconisait un pilotage intégré de la certification périodique et du DPC, estimant que l’ANDPC ne pouvait « être maintenue en l’état ».
A l’heure actuelle, nous n’avons aucune information sur le devenir et le fonctionnement des fonds dédié à la formation continue.
Le DPC actuel était devenu une usine à gaz et il était bien nécessaire de remettre tout à plat. L’industrie a longtemps financé le DPC via les réunions scientifiques et les congrès se désengage des congrès et la re certification des médecins va nécessiter du DPC.
Le cahier des charges du DPC du médecin hospitalier est très diffèrent du DPC libéral et le moins que l’on puisse constater est que les médecins hospitaliers ont eu du mal à adhérer au DPC dans sa formule actuelle : trop complexe, processus de décision au sein des CH long et difficile à décoder.
Rêvons que le prochain DPC soit plus souple, plus lisible, correctement financé notamment pour permettre aux médecins hospitaliers de participer à des congrès comme les JESFC, l’ESC, l’EHRA, l’EURO PCR et bien sur le congrès du CNCH …